Le département de Kanel
Les perspectives de développement du département de Kanel représentent la matérialisation de la vision de développement en axes et stratégies de développement. Elles sont opérationnalisées par un plan d’actions qui regroupent, pour les 5 prochaines années, les projets jugés prioritaires pour répondre aux besoins des populations, en fonction des atouts et contraintes identifiés pendant le diagnostic socioéconomique.
Le plan d’actions reste articulé aux 3 axes du PSE qui constitue la référence pour toutes activités de développement économique et social. Ainsi la vision et les axes pour le développement économique et social du département de Kanel découleront-ils de l’architecture élaborée dans le PSE. Il est donc nécessaire de rappeler la vision et les axes du PSE qui vont aider dans la formulation de la vision et des orientations stratégiques de développement du Département de Kanel, en tenant compte des atouts/forces et contraintes/faiblesses et de la vocation des différents territoires mis en exergue par le diagnostic territorial participatif.
La vision du PSE est ainsi formulée : « le Sénégal émergent en 2035, avec une société solidaire dans un Etat de droit ». C’est une vision adossée sur 3 piliers ayant pour objectif de faire du Sénégal un pays émergent.
En tenant compte des forces et faiblesses du département et des suggestions des acteurs territoriaux, la vision retenue pour le département peut être formulée de la manière suivante, si on considère sa configuration en 3 territoires distincts : « Kanel, un cadre de vie sécurisé et une économie dynamique portée, à l’horizon 2035, par :
- Un Dandé Mayo, pôle agricole attractif,
- Un Ferlo réhabilité, avec un élevage mieux valorisé,
- Un Diéri, plateforme multi-services soutenue par une exploitation minière intégrée, lecommerce, l’artisanat, le transport et le maraichage… »
Cette vision du département a pour objectif de contribuer aux objectifs du PSE de faire du Sénégal un pays émergent. Elle va donc articuler ses 3 axes aux piliers du PSE pour une parfaite cohérence. Elle ambitionne aussi de valoriser les ressources propres à chacun des 3 territoires qui font le département de Kanel. Le Graphique suivant traduit cette articulation et met en exergue les 3 axes de la vision du département : «Axe 1 : Exploitation et valorisation optimales des filières et amélioration de l’offre de services – Axe 2 : Développement humain durable et gestion sécurisée du cadre de vie – Axe 3 : Promotion d’une gouvernance inclusive, d’une citoyenneté active et du partenariat pour l’émergence et l’équité territoriale.». Ces axes sont sous-tendus par des programmes opérationnalisés par un Plan d’Actions et d’Investissements Prioritaires (PAIP).
Situation géographique et limites
Le département de Kanel est situé au sud-est de la région de Matam. Il couvre une superficie de 8 786 Km , soit 30% de la superficie régionale. Il est limité :
- au Nord par le département de Matam et la région de Tambacounda ;
- au Sud par la région de Tambacounda ;
- à l’Ouest par le département de Ranérou ;
- à l’Est par la Région de Tambacounda et le Fleuve Sénégal.
Organisation administrative et territoriale
Le département de Kanel, entité administrative, a été créé en 2002, suite à l’érection de Matam enrégion, par la loi N° 2002 du 15 Février 2002 complétée par le décret N°2002-166 du 21 Février1
2002 . Il comptait alors deux (2) arrondissements, sept (07) communes et cinq (05) communautésrurales. Aujourd’hui, elle compte en tout et pour tout douze (12) communes, en plus de la collectivité départementale Kanel créée par la loi N° 2013-10 du 28 décembre 2013, suite à l’ACTE III de la Décentralisation qui a érigé les départements en collectivités locales et promu la communalisation intégrale, en mutant les communautés rurales en communes.
LES AXES ET PROGRAMMES DE DEVELOPPEMENT
AXE 1 : AMELIORATION DE LA PRODUCTION, DE LA VALEUR AJOUTEE ET DE L’OFFRE DE SERVICES ECONOMIQUES
Le département de Kanel renferme, avec ses 3 espaces territoriaux (zones Dandé Mayo, Diéri, Ferlo), d’énormes potentialités économiques et des opportunités actuelles très favorables, malgré quelques contraintes structurelles comme l’enclavement, le déficit en investissements productifs et la faiblesse du taux d’exploitation des ressources.
Le Dandé Mayo offre d’énormes possibilités agricoles, le Ferlo est favorable au pastoralisme et le Diéri se positionne comme un espace d’interconnexion territoriale propice au commerce, aux activités artisanales et à la production de services, à côté des importantes réserves de phosphates de NDendory. L’exploitation efficace des ressources de ces trois territoires peut porter le département sur les rampes de l’émergence et déboucher sur la vision d’espoir ciblée par les autorités locales.
Pour le Dandé Mayo, la promotion de l’agro-business est une donnée incontournable pour la rentabilisation de l’agriculture irriguée à travers la mécanisation et le marketing. Il faut donc augmenter les investissements et améliorer les résultats. A travers l’approche territoriale, l’objectif recherché est l’exploitation et la valorisation des ressources et la promotion des dynamiques locales, dans une stratégie de compétitivité territoriale. C’est pourquoi, il faut mettre à contribution les exploitations familiales (dynamiques locales) à côté des exploitations privées à encourager. On ne peut donc pas les occulter, il faut plutôt chercher les voies et moyens de les renforcer pour en faire des moteurs d’accélération de la compétitivité du territoire Dandé Mayo. Cela est possible, si on leur donne les moyens pour l’amélioration des productions par l’augmentation des superficies et des rendements. Cette perspective est déjà amorcée avec le doublement des superficies et des productions du riz entre 2011 et 2015. Il faut donc consolider ces résultats pour la réalisation de l’autosuffisance en riz, et l’étendre aux autres spéculations en introduisant la double culture, en intensifiant les investissements et en renforçant le programme d ́équipement en matériels agricoles et de reconstitution des semences.
Cette option est aussi valable pour le Ferlo, propice au pastoralisme, mais où il faut s’orienter vers une stratégie d’amélioration des productions animales par la stabulation et aller vers le renforcement de l’expérience des Unités Pastorales. Mais il s’avère nécessaire de mettre en place des mesures d’accompagnement à travers une politique de prise en charge systématique de la santé animale et des besoins alimentaires du cheptel et procéder à la résorption du déficit infrastructurel qui sévit au Ferlo. Le Ferlo a besoin d’être réhabilité, pour devenir un territoire compétitif qui puisse mettre en avant les ressources spécifiques qui font sa force. C’est une démarche d’équité territoriale et de justice sociale envers ses populations. Le processus a déjà démarré (timidement), il faut le renforcer et en faire un objectif de développement économique et social, par l’aménagement d’infrastructures pastorales et d’équipements socio-économiques pour, comme le préconise le PSE, procéder à « la correction des disparités et des déséquilibres territoriaux prononcés ainsi que des inégalités sociales ». Le Ferlo a, en effet, un besoin énorme en investissements d’infrastructures socioéconomiques et d’appui à la production. Il faut le privilégier dans les investissements à venir et dégager une stratégie professionnalisant les acteurs des filières de l’élevage par l’amélioration des productions animales et des circuits de commercialisation, tout en acceptant le pastoralisme dans ses dimensions économique et culturelle, dans le souci d’une meilleure valorisation de son potentiel économique.
La même dynamique doit prévaloir dans le Diéri, prédestiné à devenir une plateforme multi-services pour le département de Kanel. Sa position médiane de point de jonction entre le Dandé Mayo et le Ferlo, en fait le carrefour naturel, l’espace d’intégration des activités économiques locales complémentaires. Il s’agira de favoriser l’installation d’entreprises de fabrications artisanales, de communication multimédia, de commerce, de transports et de productions de services de qualité par la mise en place d’instruments et de mécanismes incitatifs et attractifs, à travers un marketing territorial soutenu. Dans cette optique, les producteurs et entrepreneurs du Diéri devront bénéficier d’un accompagnement en termes d’information, de formation, d’appui technique et financier en vue d’une spécialisation de la zone… Mais, il faut aussi penser à valoriser toutes les initiatives locales de création de la valeur ajoutée (transformation)…
L’existence de l’industrie extractive des phosphates de Ndendory doit pouvoir faciliter et favoriser la promotion de cette nouvelle dynamique territoriale de création de micro et petites entreprises de transformation et de services et même de productions opportunistes pour favoriser l’emploi local, et mieux s’intégrer à l’économie locale. Elle doit aussi pouvoir entraîner la réalisation d’infrastructures structurantes et assurer la prise en charge des impacts environnementaux de ces projets.
Les collectivités locales de Ndendory, Orkadiéré, Hamadi Ounaré et le Conseil départemental devront renforcer leur partenariat avec les sociétés extractives (SERPM, SOMIVA, …), pour une meilleure gestion des impacts environnementaux et sociaux, à travers l’adoption des mesures de protection de l’environnement et des projets d’investissements à proposer dans le cadre de la mise en œuvre de la RSE…
Pour assurer cette approche de développement intégré des trois territoires, la concertation territoriale sera privilégiée à travers l’organisation de rencontres périodiques entre les acteurs des différents territoires (cadres de concertation) dans la recherche de la complémentarité et de la spécialisation, dans le cadre d’un partenariat dynamique où se retrouve l’ensemble des familles d’acteurs territoriaux, sous la responsabilité des autorités des structures locales habilitées (Conseil départemental, Préfecture, ARD, …). Ce sera une sorte de Conférence sociale pour l’intégration des productions et produits des filières au marché local à créer dans la zone Diéri, sur la RN2, sur initiative du Conseil départemental. Cette orientation stratégique devra être accompagnée par la réalisationd’infrastructures structurantes communautaires avec l’intégration fonctionnelle et spatiale des activités pour la construction de la cohérence et de la mobilité territoriales et la matérialisation de ce que l’acte 3 de la décentralisation appelle « des territoires viables, compétitifs et porteurs de développement durable», à l’échelle du département de Kanel.
Cette politique de valorisation des ressources et potentialités locales nécessite une approche multidimensionnelle et multi-acteurs impliquant l’ensemble des acteurs: Etat, collectivités territoriales, associations d’émigrés, coopération décentralisée, partenaires techniques et financiers, mais aussi le secteur privé, même celui-là informel. Tous ces leviers sont importants pour la prise en charge du DEL. Il faut juste souligner la nécessité pour la FADERMA, investisseur de premier plan dans le département, de mieux orienter ses investissements vers le secteur productif pour la constitution d’une plus-value pour l’économie locale …
Enfin, dans une perspective de sauvegarde de l’environnement et des ressources naturelles et de prise en charge des effets des changements climatiques, l’élaboration d’une charte environnementale à l’échelle du département (adossée à une étude sur le profil environnemental) pourrait être envisagée pour amener les acteurs territoriaux à mieux prendre en compte la dimension environnementale des projets et activités économiques et à respecter les exigences des mesures de protection de l’environnement, d’atténuation et d’adaptation aux changements climatiques. L’utilisation des énergies alternatives, de matériaux locaux d’éco construction est une voie déjà expérimentée dans le département, avec l’appui de la coopération décentralisée.
AXE 2 : DEVELOPPEMENT HUMAIN DURABLE ET GESTION SECURISEE DU CADRE DE VIE
L’Indice de Développement Humain est un baromètre d’appréciation des conditions économiques et sociales d’une société. On ne peut rien faire de bon, sans des ressources humaines de qualité, en termes de compétences et d’aptitudes physiques, intellectuelles, de santé et d’attitude morale. Il est donc nécessaire de réaliser les conditions nécessaires pouvant permettre l’atteinte de cet objectif et accorder à chacun sa chance, en facilitant et en améliorant l’accès aux services sociaux de base et à un cadre de vie sain et sécurisé. Les inégalités et les déséquilibres constatés dans l’accès aux infrastructures et équipements sociaux, selon les zones, à l’intérieur du département, appellent à des corrections basées sur l’équité, mais aussi sur le genre. Même s’il est vrai que la concentration de certains équipements, infrastructures et offres de services tient du fait de l’importance démographique, l’accès à des éléments aussi essentiels que l’eau, la santé et l’éducation, par exemple, devrait faire appel à la prise en compte d’autres paramètres, plus humanitaires qu’économiques…
En outre, dans le département de Kanel, certains indicateurs, comme l’accès à l’eau, à la santé, à l’éducation, dans certaines zones, affichent des taux très faibles, amenant les populations à se déplacer sur de grandes distances pour pouvoir disposer d’eau ou bénéficier de services d’éducation ou de santé, malgré les avancées notables enregistrées ces dernières années… La satisfaction des besoins sociaux est un impératif et un facteur de promotion du développement humain, pour une meilleure qualité de vie. C’est pourquoi, l’amélioration de l’accès aux services de base, avec la prise en charge des besoins prioritaires de chaque zone constitue une voie obligée pour l’équité territoriale. Pour cela, il faut renforcer les infrastructures de proximité, améliorer les conditions d’études et le cadre de vie, renforcer la protection sociale pour les personnes vulnérables et prendre toutes les mesures pouvant favoriser le développement intégral des facultés intellectuelles, physiques et morales de l’individu, à travers une formation adéquate, la pratique du sport et l’accès aux soins de santé, la promotion des activités et manifestations culturelles et les loisirs… Des mesures de protection sécuritaire avec une meilleure gestion des risques et catastrophes naturels, la mise en place de mécanismes de prévention contre les violences terroristes sont aussi des leviers à soulever.
Dans ce cadre, la zone du Ferlo souffre beaucoup du manque d’investissement. C’est une zone presque délaissée qu’il faut réhabiliter sur tous les plans. Il faut donc améliorer les taux d’accès à l’éducation, aux soins de santé, à l’eau potable, à l’assainissement et à l’électricité et lutter contre les inégalités sociales constatées dans l’accès aux services sociaux.
La protection sociale a, certes, connu une amélioration considérable avec l’instauration des bourses de sécurité familiale, la couverture maladie universelle et les autres programmes de filet social, comme la carte d’égalité des chances. Pour accompagner cette dynamique, le conseil départemental devra vulgariser ces mesures du PSE, mais il doit aussi appuyer les couches vulnérables dans la lutte contre la pauvreté par le financement d’Activités Génératrices de Revenus (AGR) issues des initiatives locales.
La mise en œuvre des 4 programmes identifiés devrait pouvoir améliorer la situation et permettre d’atteindre les objectifs fixés et les résultats escomptés.
AXE 3 : PROMOTION D’UNE GOUVERNANCE INCLUSIVE, D’UNE CITOYENNETE ACTIVE ET DU PARTENARIAT POUR L’EMERGENCE ET L’EQUITE TERRITORIALE
Les collectivités territoriales constituent un niveau de gouvernance de proximité qui a besoin de l’implication de l’ensemble des familles d’acteurs, à travers une gestion plus inclusive, plus rapprochée, dans un véritable esprit démocratique. La prise en compte des besoins prioritaires et la gestion vertueuse ont besoin, pour être effectives, de la présence d’une société civile avertie etengagée. Le Conseil départemental a donc tout à gagner à jouer la carte de la transparence, à privilégier la concertation par l’élargissement de la consultation aux cadres de concertation à mettre en place. Comme les autres acteurs, les élus locaux aussi ont besoin d’acquérir des connaissances sur les lois de la décentralisation, sur les modalités de la gestion locale pour pouvoir mieux appréhender leurs missions, leurs fonctions et rôles et les prérogatives institutionnelles et leurs limites. Le besoin de formation devient alors une priorité autant pour les élus que pour les autres acteurs territoriaux, dont la société civile appelée à exercer son rôle de contrôle citoyen. Cela favorise la démocratie participative et cette forme de participation à l’exercice du pouvoir est un gage de réussite pour la gouvernance locale et un facteur promotionnel de bonne gouvernance.
Mais la principale difficulté des collectivités territoriales est liée aux moyens budgétaires limités, face à l’ampleur des besoins prioritaires qui dépassent très largement les capacités financières locales internes. Il faut donc développer toute une stratégie de recherche de financement à travers le réseautage, avec un carnet d’adresses bien fourni et en vulgarisant le PDDK pour en vendre le Plan d’Actions et d’Investissements Prioritaires. Il faut développer un lobbying déterminé, en impliquant l’ensemble des différents acteurs. En effet, la mise en œuvre du PAIP n’est pas de la seule responsabilité du conseil départemental, elle nécessite la mobilisation des tous les acteurs, élus locaux, producteurs, OCB, acteurs institutionnels, Etat, PTF… Le secteur privé à sa partition à jouer. Il faut donc renforcer le partenariat et la coopération décentralisée et la solidarité entre collectivités locales du département. Ainsi, le Conseil départemental devrait-il appuyer les communes dans la construction, par exemple, de salles classes ou de blocs sanitaires ou apporter un appui aux cantines scolaires, dans le cadre d’une convention de partenariat, comme il devrait aussi tout faire pour rechercher du financement extérieur pour certains de ses propres projets. La signature de contrats plans avec l’Etat, la promotion du PPP constituent des voies à explorer, à côté de la coopération décentralisée.
La vulgarisation du PDD est une nécessité et le recours à une stratégie d’ « attraction ou de marketing territorial » mettant en valeur les atouts et opportunités spécifiques offerts par les territoires du Dandé Mayo, du Ferlo et du Diéri, en termes de plus-values, de compétences, de bonus (bonification) et d’avantages comparatifs décelés dans le département doit être promu partout. C’est pourquoi, il faut :
- renforcer le niveau d’équipement pour avoir des zones de compétitivité territoriale avérée,
- développer une démarche de mobilisation et de participation des acteurs locaux autour du projet territorial pour construire la cohérence territoriale par une réorganisation de l’espace etdes dynamiques territoriales à travers des activités d’animation économique,
- favoriser la communication et les concertations territoriales autour des programmes retenus dans le Plan d’Actions et d’Investissements Prioritaires (PAIP) en référence à l’article 7 de la loi 2013-10 du 28 décembre 2013, portant code général des collectivités locales qui préconise l’institution de cadres de concertation pour assurer la bonne participation des populations dansla gestion des affaires publiques…
Cette stratégie de mobilisation des acteurs locaux favorise la participation et induit une citoyenneté active et responsable et permet d’éviter les confrontations inutiles et stériles.
Partenariat
Le Conseil départemental est sur de nombreux projets grâce à un carnet d’adresses bien fourni dans le domaine de la coopération. Une coopération dynamique autant sur le plan local et que sur le plan international.
- En effet au plan local, le conseil a su coopérer avec les communes du département, à savoir les communes de NDendory, Orkadiéré, Hamadi Ounaré, Aouré. Il y a aussi la signature de convention de partenariat entre l’ONFP (Office National de la Formation et de l’emploi), la SOMIVA (Société Minière de la Vallée) et le Conseil départemental de Kanel. Par ailleurs, il a accompagné des communes du département dans la mise en œuvre du Programme National d’Education de Base des Jeunes et des Adultes Analphabètes articulé aux TIC jusqu’à terme et a même prévu de signer des conventions de partenariat avec les radios communautaires locales, principalement DAMGA FM de Kanel et JIKKE FM de Waoundé. La société civile et les structures locales du Département de Kanel ne sont pas en reste.
- Sur le plan international, le conseil a conscience de l’enjeu stratégique de la coopération décentralisée qui constitue entre autres une alternative pour pallier l’insuffisance des ressources et faire face au financement des initiatives locales de développement. Il a alors opté pour la consolidation et le renforcement de la coopération décentralisée, pour une meilleure prise en charge des préoccupations des populations locales. Ainsi le partenariat multiforme avec le Département des Yvelines a été redynamisé et se poursuit sous de bons auspices… D’autres partenariats sont en vigueur avec Mantes-La-Jolie, la FADERMA, Ardèche, Valence, Drôme, Rhône Alpes…
Les premiers jalons pour l’élargissement du partenariat à d’autres sont posés pour une collaboration prochaine avec la Région Nord-Pas-de-Calais et probablement avec l’UNESCO, le PNUD, l’ONUDI, le FNUAF, l’OMT…
Collectivité territoriale encore jeune mais très ambitieuse, le Département de Kanel semble avoir mesuré toute la responsabilité qui pèse sur ses épaules en optant pour la recherche des voies et moyens locaux comme externes pour la prise en charge des besoins économiques et sociaux des populations et la réalisation des objectifs de développement économique local durable, en référence au PSE et avec l’appui de ses partenaires. Il bénéficie déjà de l’apport de ses fils émigrés à travers la signature d’unpartenariat dynamique avec la FADERMA, mais aussi avec la coopération décentralisée initiée avec le Département des Yvelines, la Mairie de Mantes-La-Jolie et tous les autres à venir…