Le projet PCFAC

Le Projet de Création d‘une Ferme Agricole Communautaire (PCFAC) est un projet de type agroécologique au bénéfice du groupement des femmes du village de Bapalel se situant dans la commune de N‘Dendory, département de Kanel, région de Matam au Sénégal. En effet, l’agriculture constitue une activité importante pour l’économie locale. Elle se développe dans les zones éco géographiques du Dandé Mayo, du Diéri et du Ferlo sous trois formes :

les cultures irriguées (riz, tomate, oignon, patate), les cultures de décrue (patate, bissap, gombo) et les cultures sous pluies (mil, mais, sorgho, arachide, niébé). Le disponible des terres arables est évalué à 330 412 ha dont 105 900 ha dans le Dandé Mayo et 224 512 dans le Diéri. Les terres aménagées ne représentent que 2 098 ha, soit un taux d’aménagement de 2%.

Ainsi, à travers le plan de développement départemental, le département de Kanel renferme, avec ses 3 espaces territoriaux (zones Dandé Mayo, Diéri, Ferlo), d’énormes potentialités économiques et des opportunités actuelles très favorables, malgré quelques contraintes structurelles comme l’enclavement, le déficit en investissements productifs et la faiblesse du taux d’exploitation des ressources. Le Dandé Mayo offre d’énormes possibilités agricoles. En effet, cette zone de la vallée du fleuve Sénégal (zone d’intervention du projet), la promotion d‘une agriculture durable est une donnée incontournable pour la rentabilisation de l’agriculture irriguée à travers la mécanisation et le marketing. Il faut donc augmenter les investissements et améliorer les résultats. A travers l’approche territoriale, l’objectif recherché est l’exploitation et la valorisation des ressources et la promotion des dynamiques locales, dans une stratégie de compétitivité territoriale.

Par conséquent, l‘objectif principal du projet PCFAC est de favoriser une autonomie financière de ces femmes productrices dans la zone de la vallée du fleuve Sénégal ainsi qu‘à leur autosuffisance alimentaire en matière de fruits et légumes.
De ce fait, les principales activités de ce projet sont:

  • –  la production de culture maraîchère
  • –  la production de culture arboricole
  • –  la formation des femmes productrices sur les nouvelles techniques culturales
  • –  la sensibilisation et la promotion des bonnes pratiques agroécologiques
  • –  la création des activités génératrices de revenu grâce à la vente des produitsrécoltés
  • –  la formation et le renforcement des capacités des femmes du groupementdans la gestion organisationnelle, financière et commerciale de leur GIE.

Objectifs de Développement Durable

  • –  ODD n°2 Faim « Zéro »
  • –  ODD n°5 Égalité entre les sexes
  • –  ODD n°8 Travail décent et croissance économique
  • –  ODD n°10 Inégalités réduites

Objectifs et pertinence du projet

  • Définition de l’objectif général:

Contribuer au développement et à l‘autonomisation des Groupements de la Promotion Féminine (GPF) à travers l‘exploitation de la filière agricole dans la zone de la vallée du fleuve Sénégal.

  • Définition des objectifs spécifiques:
  • –  Participer à l’autonomisation du Groupement d‘Intérêt Économique desfemmes du village de Bapalel
  • –  Appuyer le développement de la filière maraîchère et arboricole dans la zonede la vallée du fleuve
  • –  Lutter contre la malnutrition des familles des membres du groupement endéveloppant leur autosuffisance alimentaire.
  • –  Promouvoir les bonnes pratiques agroécologiques dans la zone à travers desséances de sensibilisation

Contexte local

L’agriculture constitue une activité importante pour l’économie locale. Elle se développe dans les zones éco géographiques du Walo, du Diéri et du Ferlo sous trois formes:

  • les cultures irriguées (riz, tomate, oignon, patate, chou, piment),
  • les cultures de décrue (patate, bissap, gombo),
  • et les cultures sous pluies (mil, mais, sorgho, arachide, niébé).

Le disponible des terres arables est évalué à 330 412 ha dont 105 900 ha dans le Dandé Mayo et 224 512 dans le Diéri. Les terres aménagées ne représentent que 2 098 ha, soit un taux d’aménagement de 2%. Le type d’exploitation agricole est surtout familial dans le département de Kanel. Les Groupements d’intérêts économiques aussi sont présents au niveau du département. Malgré tout, les productions agricoles ne couvrent pas la totalité des besoins.

Comme le démontre la cartographie ci dessus, le département de Kanel renferme, avec ses 3 espaces territoriaux (zones Dandé Mayo, Diéri et Ferlo), d’énormes potentialités économiques et des opportunités actuelles très favorables, malgré quelques contraintes structurelles comme l’enclavement, absence d‘équipements modernes, le déficit en investissements productifs et la faiblesse du taux d’exploitation des ressources.

Le Dandé Mayo offre d’énormes possibilités agricoles. En effet, cette zone de la vallée du fleuve Sénégal (zone d’intervention du projet) dont la promotion d‘une agriculture durable est une donnée incontournable pour la rentabilisation de l’agriculture irriguée à travers la mécanisation et le marketing. Il faut donc augmenter les investissements et améliorer les résultats. A travers l’approche territoriale, l’objectif recherché est l’exploitation et la valorisation des ressources et la promotion des dynamiques locales, dans une stratégie de compétitivité territoriale.

Sous ce rapport, il faut mettre en synergie les exploitations familiales en tant que dynamiques locales afin d‘en faire des moteurs d’accélération de la compétitivité du territoire Dandé Mayo. Cela est possible, si on leur donne les moyens pour l’amélioration des productions par l’augmentation des superficies et des rendements mais aussi en renforçant le programme d‘équipement en matériels agricoles et de reconstitution des semences.

Historique du projet

Avec l’avènement de l’acte III, il est possible de s’orienter beaucoup plus vers la promotion économique des territoires en lui trouvant un contenu et une stratégie qui valorisent les ressources et les potentialités locales, capables de rendre toute leur compétitivité aux territoires. Dans le même temps, l’Etat a renforcé ses interventions dans les territoires àtravers les Projets d’Actions Stratégiques de l’Etat dans les Régions (PASER) et les Projets d’Actions Stratégiques de l’Etat dans les Départements (PASED), programmes issus du Conseil des Ministres Décentralisé à Matam. Dans la même lancée, l’Etat a ficelé et commencé la mise en œuvre du Plan Sénégal Emergent (PSE), pour favoriser le développement économique et social du pays.

Dans la même dynamique, des organisations communautaires de base (OCB), des groupements de femmes et des groupements d’intérêt économique (GIE) se sont démultipliés comme des champignons dans la région de Matam et plus particulièrement dans la zone de la vallée du fleuve Sén dans le but d’exploiter la filière agricole. Cependant, malgré la volonté de l’Etat et les initiatives citoyennes dans la zone, les populations de ces contrées rencontrent des difficultés d’accompagnement, de formation et de financement. En outre, le GIE du groupement des femmes du village de Bapalel, dispose légalement d’un périmètre d’exploitation agricole de 17 ha. Mais, malheureusement, ces femmes font face à plusieurs difficultés comme : illettrisme, déficit d‘équipement, caducité du matériel agricole, absence de financement, absence de formations modulaires.

Par conséquent, dans le cadre de booster leurs activités de productions maraichères, cette structure de groupement de femmes a souligné le besoin d’être accompagnée sur le plan de la formation, d’organisation et d’investissement. Dans le cadre de contribuer au développement local de nos terroirs d’origines, et vu l’importance que le plan de développement départemental Kanel accorde à la thématique agricole, l’association FOOYRÉ «Source de lumière et du Savoir» a jugé nécessaire de réaliser un projet agroécologique au profit des femmes du village de Bapalel.

Dans cette lancée, au niveau local, une concertation avec les personnes ressources, les membres de l’association FOOYRÉ Sénégal et notre association ici en France a eu lieu sur l’importance de ce projet. En second lieu, un échange téléphonique via whatsapp a eu lieu avec la présidente de la GIE et le président de l’association FOOYRÉ France dans le but de partage d’information sur le projet et sa bonne mise en œuvre. Par la suite, la présidente a convoqué une réunion avec les membres du GIE pour leur faire part du projet au profit de leur groupement en tant que bénéficiaires. Ensuite, nous avons organisé une réunion en ligne avec le président du GIE «Agents Prestataires de Services» pour échanger sur la faisabilité du projet et son impact. Le GIE «APS» est spécialisé dans la mise en œuvre de projets agricoles et les membres qui le composent sont des experts et acteurs de développement local. Ensuite, une mise en relation est faite entre les femmes bénéficiaires du projet et le GIE «APS» afin de faire l’état des lieux du site d’exploitation et étudier la partie financière et économique du projet. Par la suite, la délégation des Yvelines à Matam, la Direction Régionale du Développement Rural de Matam (DRDR Matam) se sont rendues sur le terrain à la rencontre des femmes du groupement et inspectées en même temps l‘existence du périmètre d‘exploitation.

Implication des bénéficiaires directs avant, pendant, après le projet

Dans le cadre de contribuer au développement local de nos terroirs d’origines, et vu l’importance que le plan de développement départemental Kanel accorde la thématique agricole, l’association FOOYRÉ «Source de lumière et du Savoir» a jugé nécessaire de réaliser un projet de type agro écologique au profit des femmes du village de Bapalel. Au niveau local, une concertation avec les personnes ressources, les membres de l’association FOOYRÉ Sénégal et notre association ici en France a eu lieu sur l’importance de ce projet. En second lieu, un échange téléphonique via whatsapp a eu lié avec la présidente de la GIE et le président de l’association FOOYRÉ France dans le but de partage

d’information sur le projet et sa mise en œuvre. Par la suite, la présidente a convoqué une réunion avec les membres du GIE pour leur faire part du projet au profit de leur groupement en tant que bénéficiaires. Ensuite, nous avons organisé une réunion en ligne avec le président du GIE «Agents Prestataires de Services» pour échanger sur la faisabilité du projet et son impact. Le GIE «APS» est spécialisé dans la mise en œuvre de projets agricoles et les membres qui le composent sont des experts et acteurs de développement local. Ensuite, une mise en relation est faite entre les femmes bénéficiaires du projet, le GIE «APS», la maison des Yvelines à Matam, la Direction Régionale du Développement Rural sous la tutelle du ministère de l‘agriculture et de l‘équipement rural dans le but de se concerter, faire l’état des lieux du site d’exploitation et s‘engager dans la mise en oeuvre et la réussite du projet. Les femmes seront activement impliquées dans chaque campagne agricole:

  • Fabrication de composte
  • Semi
  • Désherbage
  • Récolte
  • Commercialisation

Après le projet, les femmes auront bénéficier les compétences nécessaires, l‘expertise avérée et du retour sur investissement et pourront ensuite s‘autonomiser dans la pérennisation du projet.

Autonomisation des femmes et l’égalité entre les femmes et les hommes 

Le groupement des femmes du village de Bapalel constitue le principal bénéficiaire de ce projet. Donc, la plupart des activités agricoles qui, ne demandant pas de la pénibilité et de l’expertise extérieure, seront assurées exclusivement par les femmes membres du groupement. Des ateliers de formations sur la thématique du genre sont prévus ainsi que le renforcement de leurs capacités (transformation fruits et légumes et céréales locales, gestion organisationnelle, gestion financière, gestion technique et autonome, recherche de partenaires financiers. Aussi des forums de sensibilisation sur les thématiques suivantes seront animés:

  • Nouvelles techniques culturales et production BIO,
  • Leadership féminin au service du développement local,
  • Plaidoyer et lobbying,
  • des plans de défense et le développement des réseaux de femmes pour lapromotion des droits de femmes,
  • Femmes transformatrices de produits locaux: piliers de l’économie rurale?

Par ailleurs, les 238 femmes seront subdivisées en 4 commissions dans le cadre du projet:

  1. Commision de finance et de contrôle
  2. Commission d’approvisionnement et de maintenance
  3. Commission de commercialisation
  4. Commission d’organisation et communication.

A cet effet, les 40% du bénéfice du projet seront redistribués aux 4 commissions comme rémunération afin que le sujet de l‘autonomie soit un début de réalité. Cependant, les 60% du bénéfice restants seront réinvestis dans l‘extension et la durabilité du projet et d‘autres activités à moderniser à savoir la transformation des produits locaux (fruits et légumes), extension du projet avec la vente de volaille, aide à l’action sociale du village (éducation des jeunes, santé communautaire, protection de l’environnement, infrastructure sociale de base)

40% du groupement ont moins de 30 ans soit 96 jeunes femmes. Par conséquent, l‘accent sera mis sur cette frange de bénéficiaires afin d‘être plus sensibles aux pratiques de l‘agroécologique, retrouver la motivation et le dynamisme dans les différentes campagnes agricoles. Également, elles seront au cœur de la commercialisation des produits récoltés et pourront même assurer la gestion des activités connexes grâce au bénéfice réalisé du projet.

Impacts sur les conditions de vie des bénéficiaires
  • Les investissements permettant la réhabilitation du terrain sont finalisés.
  • Le système d’irrigation est opérationnel.
  • 6 ha sont exploités et permettent la récolte des légumes suivants : tomate,gombo, chou, oignon, navet, patate douce, manioc, piment, haricot local,carotte, aubergine, navet
  • 2 ha sont exploités et permettent la récolte des fruits suivants : papaye,banane, citron, mangue
  • 3 campagnes agricoles sont réalisées et génèrent des bénéfices.
  • Les 238 femmes du groupement sont équipées, formées et accompagnées
  • 75% de la population du village s’approvisionne auprès du GIE
  • Au moins la moitié des foyers des 238 femmes du groupement ont réintégréles légumes et les fruits quotidiennement dans leur alimentation grâce auxparcelles pour l’autosuffisance.
  • Au moins 6 campagnes de sensibilisation sont organisées
Viabilité économique et financière

Les résultats économiques des Activités Génératrices de Revenu (AGR) démontrent une viabilité économique et financière du Projet. En effet, malgré le pourcentage de perte post récolte, d‘autoconsommation et un prix accessible aux populations, le chiffre d’affaires des produits commercialisés apparaît positif et évolue considérablement d‘année en année.

Sous ce rapport, les 40% du bénéfice du projet seront redistribués aux femmes bénéficiaires à travers ses 4 commissions opérationnelles comme rémunération afin que le sujet de l‘autonomie soit un début de réalité. Cependant, les 60% du bénéfice restants seront réinvestis dans l‘extension et la durabilité du projet et d‘autres activités à moderniser à savoir: augmentation des aires cultivalbes, la transformation des produits locaux (fruits et légumes), extension du projet avec la vente de volaille, aide à l’action sociale du village (éducation des jeunes, santé communautaire et protection de l’environnement)

Viabilité sociale et culturelle

Le Projet de Création d‘une Ferme Agroécologique Communautaire est un levier d‘ancrage social et culturel au-delà de son aspect économique. En effet, il s’agit d’un projet communautaire au profit du groupement des femmes du village de Bapalel. Ces femmes partagent en tout azimut un commun vouloir de vie commune car elles sont intrinsèquement liées par le sang, le sociétal, l‘histoire, la culture, la tradition, la langue, la géographie… .

En outre, ces braves dames ont fédéré leurs intérêts et partagent désormais leur quotidien autour d‘un Groupement d‘Intérêt Économique légalement constitué.

Par ailleurs, l’association locale FOOYRÉ est créée au Sénégal depuis 2014 dans le but de contribuer au développement inclusif et durable des terroirs du monde rural notamment ceux du FOUTA. De même, partir du fort constat que la zone de la région de Matam est regorgée d‘énormes potentialités en matière de ressources naturelles (eau, terre, soleil…) qui jusqu’ici sous exploitées, les acteurs locaux et mouvements associatifs pour la plupart originaires de ces terroirs, cherchent des voies et moyens afin de faire la région de Matam, un hub agricole. D’ailleurs, nous sommes quasiment issus des familles paysannes et avons même fait des activités de labours et des travaux champêtres depuis notre bas-âge. Toutefois, durant la période hivernale, il était de coutume pour les élèves et étudiants de passer leurs vacances d’été dans nos villages d’origine afin découvrir les réalités du monde rural et assister par la même occasion les parents et familles dans des activités agricoles.

Viabilité politique et réglementaire

Le Groupement d‘Intérêt Économique “Marième FAYE“, ayant le numéro d‘immatriculation au RCCM du siège: SN.MTM.2013.C005 créé en janvier 2013 et dont les activités principales sont: Agro sylvo pastorales, commerce général, import-export. Depuis sa création, ce groupement de promotion féminine et dont la totalité de ses membres sont des paysannes, demeure active dans la production maraichère. Vu que l’agriculture constitue une activitéimportante pour l’économie locale et dans la dynamique des politiques publiques locales de promouvoir les Groupements de Promotion Féminine (GPF), le GIE du groupement des femmes du village de Bapalel dispose un foncier de 17 ha légalement attribué par les autorités compétentes.

Avec l’avènement de l’acte III, il est possible de s’orienter beaucoup plus vers la promotion économique des territoires en lui trouvant un contenu et une stratégie qui valorisent les ressources et les potentialités locales, capables de rendre toute leur compétitivité aux territoires. Dans le même temps, l’Etat a renforcé ses interventions dans les territoires àtravers les Projets d’Actions Stratégiques de l’Etat dans les Régions (PASER) et les Projets d’Actions Stratégiques de l’Etat dans les Départements (PASED), programmes issus du Conseil des Ministres Décentralisé à Matam. Dans la même lancée, l’Etat a ficelé et commencé la mise en œuvre du Plan Sénégal Emergent (PSE), pour favoriser le développement économique et social du pays.

Viabilité environnementale

Les effets des changements climatiques combinés aux actions néfastes de l’homme sur l’environnement ont contribué à la dégradation des ressources naturelles et de l’environnement. On assiste ainsi à l’érosion des berges, aux inondations, aux érosions et dégradation des sols, à la précarisation de l’agriculture et à la destruction de villages et des récoltes… Ainsi ces phénomènes ont entraîné des problèmes dans tous les secteurs et domaines d’activités : cadre de vie, végétation, sols, infrastructures routières, agriculture, élevage…

Sous ce rapport, le projet PCFAC a opté pour le choix d‘une culture agroécologique dans le but de respecter l‘écosystème environnemental et la valorisation d‘une agriculture durable. En outre, pour amorcer la transition agroécologique dans cette zone de la vallée du fleuve Sénégal, le projet PCFAC fera usage des techniques et des ressources en symbiose avec la nature.

  • L‘usage d‘une motopompe solaire contrairement à une motopompe à gasoil (très polluant) sera une innovation de taille afin d‘assurer la gestion de l‘irrigation depuis le fleuve Sénégal.
  • Disponibilité en abondance des ressources hydrauliques avec la présence durable de l‘eau du fleuve Sénégal.
  • L‘exploitation du périmètre du projet est durablement disponible car, le titre foncier de 17 ha est à la propriété exclusive et officielle du groupement des femmes du village de Bapalel. Ainsi, pour pallier la surexploitation et l‘agression des sols, le projet PCFAC dispose la possibilité dans le moins et long terme, d‘alterner les campagnes agricoles d‘un périmètre à un autre afin de permettre la récupération et la protection physique des sols.
  • Exploitation de l‘arboriculture dans le même périmètre de culture maraîchère afin de booster l‘interdépendance des produits cultivés .
  • Aménagement d‘un espace vert de 0,5 ha pour paysage naturel, zone de repos et jardin pédagogique pour la promotion de l‘agroforesterie.

La gestion de la fertilité des sols est bien prise en compte dans ce projet:

  • usage de semences paysannes et reproductible,
  • usage des biofertilisants (compost localement préparé avec de la matière végétale, fumier organique, cendre, feuilles mortes, phosphate naturel,
  • Usage d‘engrais bio issus des biodigesteurs et subventionnés par l‘État. culture de légumineuses telle que le niébé local, arachide et patate douce pour mieux enrichir le sol)
  • utilisation des biocides localement préparés,

– Séances de ensibilisation sur les effets de changement climatique et la promotion des bonnes pratiques de l‘agroécologie

Viabilité technique
  • Utilisation du système d’irrigation californienne avec une moto-pompe solaire depuisle fleuve du Sénégal
  • Implication des partenaires techniques dans la mise en oeuvre et le suivi-évaluation:
  • GIE «Agents Prestataires de Service» pour un accompagnement technique dans lescampagnes agricole et des formations modulaires
  • CCFD-Terre Solidaire pour transférer les connaissances et compétences enAgroécologie au profit des femmes du groupement
  • La Direction Régionale du Développement Rural de Matam (DRDR Matam) en faveurd‘un accompagnement technique et de suivi-évaluation
    Le Service Départemental du Développement Rural (SDDR – Matam) pour le démarrage et le controle des campagnes, faire le reporting et anticiper les obstacles
  • Le Conseil départemental de Kanel à travers l’exécution de son Plan de Développement Départemental pour facilitateur et la mise en relation
  • Implication des partenaire internationaux tels que: YCID, la Guilde, Fondation Entrepreneurs du monde…
Viabilité organisationnelle

Les infrastructures et équipements déployés dans le cadre du projet seront en dotation au

GIE des femmes du village
Les 238 femmes seront subdivisées en 4 commissions dans le cadre du projet:

  1. Commision de finance et de contrôle
  2. Commission d’approvisionnement et de maintenance
  3. Commission de commercialisation
  4. Commission d’organisation et communication

Les 40% du bénéfice du projet seront redistribués aux 4 commissions comme rémunération. Cependant, les 60% du bénéfice restants seront réinvestis dans le projet pour année 2 avec l‘extension du projet et d‘autres activités à moderniser.

Les 5,50 ha (4 ha pour maraîchage et 1,5 ha pour arboriculture) seront exploités de manière collective par l’organisation bénéficiaire à des fins commerciales.

2 hectares seront partagés aux 238 femmes pour exploitation individuelle destinés à l’autoconsommation.

Le site d’exploitation se situe à 200 mètres du village (entrée du village)
1 tricycles seront mis à disposition de la main d’œuvre pour l’acheminement des produits dans des zones de ravitaillement du village, des villages environnants et des zones de commerces hebdomadaires (LOUMA)

Processus de suivi / évaluation du projet sur le terrain
  • Évaluation des résultats du projet

Le service technique DRDR, le département de Kanel et la mairie de la commune seront invités sur le site au début et fin de chaque campagne. Plan d’action de campagne et évaluation de chaque fin de campagne selon ses objectifs, élaboration et partage de rapport de chaque fin de campagne avec les parties prenantes

  • Suivi technique du calendrier cultural

Le partenaire technique GIE « APS », Direction Régionale pour le Développement Rural de Matam (DRDR), service départemental de la météorologie et services des eaux et forêts et le service de développement communautaire effectueront des visites périodiques selon le calendrier des campagnes agricoles et également, selon l’urgence des besoins et les difficultés identifiées.

  • Suivi des dépenses et recettes agricoles annuelles

Le comité de gestion et de suivi-évaluation du projet endossera les responsabilitéspour une totale réussite du projet comme ça a été bien stipulé dans la convention tripartite de partenariat

  • Evaluation finale du projet

Toutes les parties prenantes de ce projet seront invitées à travers une rencontre pourl’évaluation globale et finale du projet.

  • Actions de sensibilisation en France

2 jeunes yvelinoises:

  • Découvrir l‘organisation des femmes et les méthodes de culture maraîchère en milieu rural (la première semaine: Rencontrer le groupement des femmes, découvrir leur structuration et mode fonctionnement, être en immersion dans le site d’exploitation pour découvrir les labeurs de la campagne agricole)
  • Réaliser une vidéo reportage autour du projet et collecte d‘images photos dans le cadre de la communication (la deuxième semaine pour la prise de vue: site de production, les femmes productrices et leur avis sur le projet, le marché du village, le fleuve…)
  • Participer aux séances de sensibilisation sur les thématiques de l‘agroécologie et ses bonnes pratiques, la promotion de l‘autonomisation des femmes en zones rurales (troisième semaine: tenir 1 journée de sensibilisation sur les bonnes pratiques de l’agroécologie, 1 journée de débat sur le leadership féminin, 1 journée découverte du village, 1 journée découverte des services déconcentrés de l’Etat)
Atelier de restitution dans les Yvelines

Une conférence de restitution sous forme de panel sera proposée, ensuite des ateliers thématiques sur le développement local, l’agro écologie, la transformation des produits locaux, leadership féminin et développement des réseaux de femmes, éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale (ECSI), projection film documentaire du projet.Au niveau de la ferme de la Haye de Les Mureaux, exposition des produits issus de l’agriculture Bio, visite de la ferme, atelier d’échange et de partage sur les bonnes pratiques culturales, exposé sur le thème de l’environnement et alimentation mondiale avec CCFD terre solidaire. Faire la promotion des outils de l’ECSI à travers le public jeune et moins jeune à travers des séances de sensibilisation et des ateliers de découvertes

Prolongements envisagés du projet 
  • Phase 2: Extension du projet avec 14 ha de production en année 2
  • Phase 3: Création et équipements des unités de conservations et detransformations des fruits et légumes en année 3
  • Phase 4: Mise en place d‘une supérette en fruits et légumes de la vallée