Le mal est profond: l‘immigration clandestine fait des ravages
L’immigration clandestine, un vil “mot-à-mot“ qui cause des maux. Le mal est tellement profond qu’il déchire les entrailles de nos terroirs ruraux. Cela remet en question la pertinence des politiques publiques locales et l‘échec criard de nos élus hommes et femmes au niveau des collectivités territoriales. Néanmoins, quelle est cette équation sine qua non ou du moins cette formule magique pour résoudre ce drame?
A ce titre, malheureusement l’immigration clandestine continue de faire des ravages dans le Fouta (partie nord-est du Sénégal).
Au journal télévisé de la RTS de ce week-end (samedi 09 novembre 2024), un reportage a été consacré au village de Bapalel (Région de Matam, Département de Kanel, Commune de Ndendory), suite au drame qui a coûté la vie à plus de 20 jeunes tous issus du même village. 20 jeunes portant espoir de leurs familles et la recherche d‘un lendemain meilleurs sont emportés à jamais sous les flots des océans qui demeurent des cimetières à ciel ouvert.
Sous ce rapport, toute l‘équipe de l‘Association FOOYRÉ ainsi que ses partenaires expriment leur compassion et leurs condoléances aux familles éplorées et à toute la communauté affligée par ce fléau qui gangrène nos sociétés. En effet, l’immigration clandestine continue de frapper de plein fouet nos terroirs africains . Que l’âme de chaque défunt soit accueillie au paradis et que leurs mémoires puissent impacter positivement les soubassements d‘un développement territorial.
Par conséquent, il est temps de repenser nos politiques publiques locales qui devraient répondre aux aspirations de la Nation et un soubassement durable des communautés de base. De même, il faut miser sur l‘adéquation des actions de sensibilisation auprès des populations locales à savoir les risques et périls liés à l’immigration irrégulière dont les jeunes s’y adonnent non pas par gaieté de cœur mais plutôt à cause de l‘extrême pauvreté et les catastrophes naturelles telles que les intempéries et la crue sinistre du fleuve Sénégal tout récemment. Prions corps et âmes pour que “plus jamais ça dans nos localités! “
En ces termes, les dirigeants et les autorités compétentes de notre mère patrie le Sénégal doivent inverser la tendance en promouvant davantage le développement local durable au profit des jeunes et femmes dans le cadre de leur développement personnel et leur épanouissement socio-professionnel.
Par ailleurs, l‘Association FOOYRÉ “Source de Lumière et du Savoir“ à travers sa vision et ses missions est en train de jouer sa partition en ce sens avec la mise en oeuvre du Projet de Création d’une Ferme Agroécologique Communautaire (PCFAC) dans ce même village de Bapalel pour l’amélioration des conditions de vie des populations en général et l’autonomisation des femmes en particulier.
Enfin, ensemble, nous devons encore agir main dans la main pour relever les défis en cours. Surtout, nous devons cultiver et développer ainsi la résilience chez les jeunes qui doivent exploiter les richesses et potentialités de leur terroirs pour acter le Changement tant attendu.
Equipe FOOYRÉ